D’après ses proches et son entourage Maïa était une fille gâtée, et superficiel. D’après son père un ange tombé du ciel, son frère un petit monstre qu’il adorait et sa mère n’avait aucun avis sur la question : tant que celle-ci ne la dérangeais pas et gardais pour elle qu’elle trompait le père de ses enfants avec son prof de Pilate elle s’en foutait pas mal de son éducation.

Maïa est née en Russie le 1 er Octobre 1994 –il y a donc dix-huit ans de cela-. Déjà à sa naissance elle possédait une longue chevelure brune qu’elle tenait de son père. Dès lors sa mère sut qu’elles ne s’entendraient pas.
Celle-ci d’origine russe, avait toujours rêvé d’avoir une fille, avec les cheveux blonds typiquement russe qu’elle avait. Son premier enfant avait effectivement eu cette chance. Pas sa fille.
Elle engagea une horde de nourrices pour s’occuper de sa fille : Maïa n’était rien pour elle.


Plus je grandissais plus ma ‘’mère’’ devenait une inconnue pour moi, je ne savais pas vraiment qu’elle était son rôle, ni pourquoi je l’avais, mais je savais que je pourrais très bien me passer d’elle. Mon père lui était plus que gâteux avec moi, à ma naissance je possédais déjà plus d’effet que n’importe qu’elle femme d’âge moyen.
Mon frère lui adorait jouer avec moi, petit nous étions déjà très proche, seul deux années nous séparait l’un de l’autre, et je compris très vite qu’il serrait mon seul vrai allié.
Je ne vécu en Russie que quelques mois ma mère me cachait, mon père m’exhibait, et les deux se disputaient.
A 5 ans, le jour de mon entrée en maternelle, je cru lire un sourire de soulagement sur les lèvres de ma mère. Bien que jeune j’avais déjà une capacité d’observation sur développer. Surement mon instinct de survie : j’étais persuadée que ma mère avait essayé de me tuer à quelques reprises.

Je passais ma vie dans les avions : Russie, Australie, New-York. Dans chacune de ses villes nous avions un pied à terre.

Quand j’eus l’âge de 10 ans mon père exprima l’envie que toute la famille vive en Russie : pour moi –et ma mère- il en était hors de question.
Malheureusement, les billets avaient déjà été prient et les inscriptions dans les différentes écoles fait.
Là-bas je ne m’entendais avec personne, j’étais considéré comme quelqu’un à par : toutes ses têtes blondes me regardaient de haut alors qu’elle n’était rien. C’est à partir de la, que j’ai commencé à exploiter mon entourage.
Toutes les filles qui se faisaient marcher sur les pieds devinrent « mes amies » à nous toutes nous formions une équipe contre la quelle personne ne pouvait rivaliser. Venant de New-York je savais comment procéder. Elles non.
Lorsque mon terrain de jeu fit conquis, mon père décida que nous partions pour l’Australie, ses affaires marchaient bien, et il voulait en être plus proche.
Je l’implorai : impossible, nous devions partir. J’étais sa seule fille, il ne voulait pas me laisser seule dans un pensionnat.

L’Australie n’était pas un pays que j’aimais plus que ça, jusqu'à ce que j’arrive à l’université, je dus y vivre. Notre maison était immense et je l’adorais, mais c’était bien tout ce que j’aimais là-bas.
Je ne pouvais quasiment pas sortir en journée.
Comme dans notre ville précédente, je fis considéré comme une pariât. Je venais d'ailleurs : ma place n’était pas ici et mes camarades me le firent comprendre. J’agis exactement comme en Russie, après avoir « recruté » mon équipe, je nous fis monter au sommet. Tous se prosternaient sur mon passage, j’étais devenu la reine, et mon besoin de pouvoir augmentait de jour en jour.
Je n’avais plus les pieds sur terre. La seule chose qui m’empêchait de m’envoler complètement était mon frère. Il s’inquiétait pour moi, et cela m’attristait de lui faire de la peine..